VideDressing SpringTouch

1 avril 2015

Ah non, ne me dites pas que vous avez manqué le rendez-vous annuel d’EVSD ? Petite session de rattrapage… 

Ouf, je crois que ça a été un succès. Enfin, je ne sais pas, c’est ce qu’on m’a dit. C’est toujours dur d’être objectif face à soi-même, de prendre du recul, et d’avoir un regard externe. La critique je l’ai, on n’est jamais 100% satisfait « j’aurais du faire comme ça » « j’aurais pu prendre plus de temps » « et si seulement…« .

Mais d’après ce qu’on m’a dit, c’était une journée « cool » et « pleine de bonnes affaires ».
De toutes manières, quand je vois les gens heureux, souriants, et satisfaits de leur passage, alors je me sens allégée, je me sens rassurée.

EVSD au début c’était du pseudo troc dans mon salon réaménagé en boutique éphémère. Je vidais mon dressing entre copines pour faire de la place aux prochaines soldes (la logique féminine).
Puis de 10 on est passées à 30, puis 300, puis 600.

Cette année j’ai accueilli 850 personnes dans la Salle Mozart. 850 personnes.
Si on m’avait dit que ma petite idée survenue dans mon esprit il y a 3 ans allait prendre cette envergure, je pense que je n’y aurais pas cru…
Près d’une quarantaine de vendeurs étaient sur place (femme et homme), des entrepreneurs dans la beauté (maquillage, coiffure), des artistes sérigraphes, des blogueuses mode, un stand de hot-dogs, deux tatoueurs plus talentueux l’un que l’autre, des Dj passionnés, bref : que du beau monde,  heureux d’être là et de vivre une journée unique.

Vous vouloir voir comment ça s’organise ? C’est par ici.

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Organiser un vide dressing semble souvent simple « oh ben ça va, c’est comme un vide grenier quoi, t’as pas grand chose à faire« . 🙂
En réalité c’est des semaines de préparatifs, d’organisation, de travail, de rencontres. Mais c’est un challenge qui me passionne et qui me fait grandir à chaque fois un peu plus. Je ne compte pas mes heures, je ne compte pas les soirées annulées, les semaines de 8 jours (si si ça existe des fois), les banques qui hésitent à te suivre, les partenaires qu’il faut convaincre, etc. Mais ça fait partie du jeu et je suis à chaque fois encore plus excitée de le faire.
Bon, on dirait que je vous raconte ma vie, ça devient même un peu barbant. Mais cette année j’ai ressenti que j’ai atteint un bel objectif, je suis remplie de joie après cet événement, et je vous remercie tous autant que vous êtes de me suivre, de m’appuyer et de m’encourager.

Strasbourg est une ville où il fait bon vivre, où j’ai envie d’apporter une touche de dynamisme et de créativité, tous les jours.